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Katanga

Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Sylvain Vallée
Édition : Dargaud

 

Après la série « Il était une fois en France », les auteurs à succès, Nury et Vallée, récidivent dans le polar historique avec la sortie de « Katanga ». Le récit prend place dans un Congo nouvellement indépendant, mais en pleine crise territoriale. En effet, le Katanga, région riche en ressources naturelles, proclame son indépendance. Les dirigeants katangais décident d’engager un mercenaire, Cantor, qui aura pour mission de former une équipe de choc et de réaliser des missions afin d’assurer l’intégrité du territoire.


L’intention des auteurs étant de créer une série cynique, féroce et iconoclaste s’avère être une totale réussite. De par les situations cocasses et l’humour des personnages, la violence de certaines scènes, où il est difficile de déterminer si elles sont en deçà ou au-dessus de la réalité, et la volonté de traiter et de dénoncer un sujet qui ne l’est pas assez. De plus, la représentation semi-réaliste, se rapprochant du caricatural, des principaux protagonistes leur rajoute du caractère et une identité propre. L’intrigue n’ayant rien à envier au reste, nous attendons avec impatience la suite prévue pour novembre 2017.


BLACKSAD

Scénariste : Diaz Canales

Dessinateur : Guarnido

Editeur : Dargaud

Genre : Polar

 

La star de ce petit bijou de la bande dessinée n’est autre que John Blacksad, enquêteur félin et, il faut le dire, quelque peu désabusé par le monde qui l’entoure. Mais c’est aussi et surtout un grand chat noir doté d’une carrure majestueuse, ne manquant pas de séduire toutes les créatures féminines qu’il rencontre sur son passage.

 

Pourtant issu des bas-fonds New-Yorkais, il deviendra par la suite un illustre détective privé, malgré son passé de canaille présumé. Ce polar, à l’ambiance sombre et triste, pour ne pas dire complètement  « noire », nous plonge dans l'Amérique des années 50.

 

 

Blacksad est un thriller mêlant à la fois misère, délinquance, pouvoir de l’argent, fascisme, injustice, idéologie raciale et magouilles politiques. Le tout dans une atmosphère aux allures tantôt Jazzy, charnelles et passionnées, tantôt baignées de cruauté et d’hostilité. Ici, clairement, la loi du plus fort se fait sentir tandis que l’humanité est traitée avec désinvolture et désintérêt.

 

La transposition des personnages dans leur alter-ego animaliers surprend et prédit souvent les traits de caractères que les personnages incarnent ; leur beauté ou leur laideur intérieure ! Esthétiquement, la force et la finesse du dessin recèle un véritable chef d’œuvre qui séduira sans nul doute les amateurs de bandes dessinées!

 

2012-13

LA CASTE DES METAS-BARONS

Scénariste : Jodorowsky

Dessinateur : Gimenez

Editeur : Les Humanoïdes associés

Genre : Science-Fiction

 

 Paléo-putes, méta-poux, techno-sabre font partis des nombreux  néologismes qui  parsèment les dialogues Tonto et Lothar robots au service de leur maitre, le Méta-Baron.

 

Personnage issu de la série culte L’Incal, Jodorowski  retrace ici la généalogie de l’homme le plus puissant de l’univers à travers les deux robots.

Habitant  la planète Marmola, Othon,  trisaïeule du Meta-Baron  vit du commerce d’une huile spéciale dont une seule goutte est capable de faire leviter plusieurs tonnes de matière. Secret tenu depuis des millénaires par le clan Castaka, tout bouscule le jour où celui-ci est découvert. Pirates galactiques,  Guilde techno-technos,  Ekonomat ainsi que l’Empereur vont vouloir s’emparer de cette manne financière. Plus rien ne sera comme avant pour le Clan Castaka…

 

Tueries en série, rite d’auto-mutilation, parricide, les personnages n’attirent pas véritablement la sympathie du lecteur. Néanmoins l’univers SF de Jodorowski est ici magnifié par le dessin expressif et dense de Gimenez.

 

Bref, une série  qu'il faut avoir lu ! On adore ou on déteste mais on n’en sort pas indifférent !

 

2012-13

CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE de Froideval

Les Chroniques de la Lune Noire relatent les aventures de Wismerhill et de ses compagnons. D’abord chasseur de lapin, ensuite mercenaire, pour finir chef des armées, ce premier se voit jouer le rôle principal du conflit qui oppose les deux grandes factions qui régissent ce monde : l’Empire et la Lune noire, dirigée par le terrifiant Haazel Torn.

Batailles épiques, magie et sexe se mêlent et s’entremêlent dans une surenchère constante au fil des 14 albums de la série.

Le scénario,  parfois brouillon, s’égare de temps en temps ou laisse des questions sans réponses. Les doubles planches de scènes guerrières valent tout de même la peine.


Un classique idéal pour les toilettes !

 

2012-13

INDIA DREAMS

Scénariste : Maryse Charles

Dessinateur : Jean-François Charles

Editeur : Casterman

Genre : Roman graphique


«India dreams»,  c’est l’occasion de se plonger dans l’atmosphère troublante de l’Inde et de ses effluves, marquée par l’univers colonial britannique du 20ème siècle. L’ambiance orientale est ici délicatement illustrée par une multitude de décors à la fois somptueux et effrayants. Le scénario intrigant reste parfois un peu nébuleux mais ne manquera pas pour autant de nous étonner. Le tout romancé subtilement par une sensualité des plus raffinée...qui saura retenir l’attention de ses lecteurs(trices??)

Les sept tomes de la bd «India dreams» font d’elle une série contemporaine à la fois singulièrement romantique et réputée, voire incontournable pour ceux qui sauront apprécier la magie des illustrations de Jean François Charles. Car que l’on soit amateur du genre ou pas, difficile de demeurer insensible face à un tel travail de couleurs et d’aquarelles.

 

2012-13

"Godefroid de Bouillon" de SERVAIS

Scénariste : Jean-Claude Servais

Dessinateur : Jean-Claude Servais

Editeur : Dupuis

Genre : Réaliste

 

En 2005, à Bruxelles, deux personnes se retrouvent au Botanique, lieu de l’exposition dédiée au grand reporter de guerre Benoit Renson. Après plus de 40 ans de séparation, une chose les unit encore plus que tout: Bouillon, ville de leur enfance, pittoresque et mélancolique, éternellement imprégnée de l’histoire de Godefroid, personnage tant charismatique qu’énigmatique.

 

Mais qu’a-t-il pu se passer en 1960 ? Que valent donc les préjugés moraux de cette époque pour deux adolescents découvrant ensemble les premiers sentiments amoureux ? A travers ce contexte historique, cette bande-dessinée nous emporte dans un récit romantique, mêlant nostalgie et suspense.

 

De plus, il est difficile de ne pas rester scotcher sur une même planche pendant de longues minutes, admirant courbes, traits et détails. A nouveau, les dessins de Servais parviennent à eux seuls à nous imprégner de sa douceur et à nous faire aimer cette Gaume dont il est si fier.

 

Seul regret, « Godefroid de Bouillon » n’est que la première partie de l’histoire, au lecteur de s’armer de patience avant de découvrir le dénouement !

 

A lire absolument !

 

2012-13

LE VENT DANS LES SAULES de Michel Plessix

Le vent dans les saules, une brise qui permet de se replonger dans nos univers d’enfant ! Cette série de 4 BDs est inspirée de l’univers romanesque de Kenneth Grahame, et transporte son amour pour la nature et l’univers campagnard.

L’histoire est centrée sur les personnages du débonnaire Taupe, l’humaniste Rat et l’avare Baron Têtard.  Les dessins sont transporteurs, et l’on se croirait pour un instant au levé du soleil perdu dans la campagne anglaise, bercé par le son de la rivière, les gobages des poissons, l’odeur des narcisses fleurissantes,…

Racée, loufoque et créatives, ces BD développent à merveille les personnages et accentuent leurs traits animaux d’une façon exquise, presqu’au aussi bien que dans l’anthropomorphique Blacksad…

 

2012-13

LE TRAIN DES ORPHELINS Tome 1 : Jim

Scénariste : Charlot

Dessinateur : Fourmequin

Editeur : Bamboo

Genre : Historique

 

Basé sur une histoire vraie, ce récit nous emmène au cœur des années 20’  dans une Amérique envahie par les européens, fuyant la guerre.

De cette émigration découle un nombre incessant d’orphelins, tous embarqués dans un train les emmenant, ils l’espèrent, vers la plus merveilleuse des familles.

 

A côté du sentiment d’abandon, ces enfants développeront leur personnalité dans un contexte d’entraide, d’ amitié et de fraternité. Cependant, ils se heurteront également à la moquerie et la trahison des autres enfants pourtant plongés dans la même lutte que la leur.

 

Parue le 3 octobre 2012, c’est par hasard que nous sommes tombés sur cette bande-dessinée  scénarisée par Philippe CHARLOT, dessinée par Xavier FOURQUEMIN… et c’est avec le plus grand plaisir que nous l’avons dévorée !

 

2012-13

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"LE RETOUR A LA TERRE" FERRI&LARCENET

« La campagne c’est chouette, il y a des arbres, des fleurs, des oiseaux », voici comment commence la série « Le Retour à la terre », mettant en scène Manu Larssinet et Mariette, un jeune couple de citadins s’installant aux Ravenelles, petit village de campagne. Ces albums, scénarisés par Jean-Yves Ferri et dessinés par Manu Larcenet (dont le nom ressemble indéniablement à celui de notre personnage principal) nous plongent dans le quotidien de ce couple parti à la recherche de ce qu’ils appellent « La vraie vie ». Au fil des pages, on découvre les différentes embûches qui entravent leurs rêves, ainsi que les aléas de la campagne. Quel citadin exilé n’a pas eu un coup de bleues en repensant à l’activité frénétique et le bruit de la ville ? Heureusement, l’eau-de-vie  de M. Henri, le propriétaire, ne peut que redonner un bon coup de fouet à ce cher Manu. Les rencontres ponctuelles avec les voisins, derrière la haie, la fenêtre ou encore sur chemin de retour de la boulangerie animent la vie de Manu et Mariette dont l’adaptation à leur nouveau milieu est parfois difficile. En effet, les petites fleurs, les bébêtes ou encore les radis qu’on essaye de faire pousser dans un potager ne suffisent pas toujours  pour se ressourcer, surtout quand le moral n’est pas au rendez-vous. Mais aux Ravenelles, impossible de trouver un psy, d’où l’importance de l’ermite, personnage original, confesseur particulier et philosophe à ses heures.« Le retour à la terre »  se présente sous forme de courts gags mettant en scène le parcours de Manu et Mariette. Ferri, n’hésite pas d’y ajouter les stéréotypes des campagnards rudes qu’il confronte à ceux des Parisiens stressés. Chaque personnage est cerné par le dessinateur de quelques traits de crayons qui montrent l’expressivité de ces derniers. Les dessins épurés et colorés sont le reflet des idées véhiculées par ces albums. Cette série aux personnages attachants nous jette dans un monde fantastique plein de profondeur et de sincérité.

 

Pascaline

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Commentaires: 3
  • #1

    Atef (dimanche, 15 juillet 2012 14:58)

    Great info, thanks

  • #2

    Juicers Reviews (lundi, 06 mai 2013 17:35)

    I just shared this upon Myspace! My friends will definitely enjoy it!

  • #3

    tartour (mercredi, 26 février 2014 18:22)

    i m serching for some friend of mine,but i cannot find him,where are you alain?


"MATTEO" GIBRAT

Le Gibrat nouveau est arrivé ! Et plutôt vite : seulement une année aura été nécessaire à la réalisation de cette nouvelle série de Gibrat ; autant dire un exploit pour l’auteur qui, de son propre aveu, passe parfois trois ans pour « produire » une unique BD. Plus de rapidité qui n’a en aucun cas nui à la qualité de son travail, largement reconnu. Certains vous diront que son dessin paraît un peu plus baclé mais ceux-ci ignorent sûrement que ce fut volontaire. En effet, cette nouvelle série se plonge beaucoup plus dans la réalité inhumaine que fut la guerre que les autres séries du même auteur «  le sursis » et  « le vol du corbeau », traitant aussi de cette époque sans toutefois monter au front. Ici, on se retrouve totalement confronté à la dure réalité des tranchées, à la mort, à la boue, à la souffrance… Aussi, Gibrat a-t-il désiré produire un trait plus vif, plus saisissant afin de créer une atmosphère réaliste au possible. Mais la guerre et ses horreurs n’enlèvent rien au charme de l’histoire, ne vous effrayez pas ! Au contraire, quelle profondeur… Gibrat n’a pas négligé, comme à son habitude, un personnage féminin qui fera fantasmer les lecteurs masculins : Juliette. Celle-ci ressemble étrangement aux autres héroïnes, Cécile et Jeanne, même si la similitude n’est pas aussi frappante qu’entre ces deux sœurs. Et en ce qui concerne l’originalité et l’individualité du héros masculin, Mattéo, on ne peut pas dire que Gibrat a fait fort : il ressemble à un clone parfait de Julien et François, ce qui, selon moi, est un peu dommage, pourquoi ne pas nous proposer un personnage tout à fait « neuf ».Cette BD constitue le premier volet d’une saga en 4 tomes qui mènera le jeune Mattéo de la Grande Guerre à la Seconde Guerre mondiale en passant notamment par l’Espagne et la Russie. Alléchant comme perspective… en espérant que les tomes suivants seront publiés aussi rapidement que ce volume.Donc, un changement de dessin mais qui colle avec l’objectif de la BD, une qualité digne des œuvres précédentes, un scénario toujours bien ficelé et des personnages attachants  quoique peu distincts des précédents… Que demander de plus ? Gibrat a été fidèle à sa réputation et confirme avec cette nouvelle série « qu’il compte parmi les plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine » comme le dit si bien le recto de la couverture du  vol du corbeau.


" LE SURSIS" GIBRAT

Coup de foudre de Nabrissa, adorée par Dédé et Pascaline, largement appréciée par Yannick…Le Sursis a son petit succès dans les rangs du kot Bd. Yannick pourrait vous parler pendant des heures de la plastique de son héroïne, mais ce n’est pas le seul atout de cette série en deux tomes. En plus d’un scénario bien ficelé, l’histoire est servie par un dessin prenant et une analyse fine de la nature humaine.

 Gibrat choisit de nous emmener dans les années 40. Plutôt que de réaliser  une bande dessinée supplémentaire sur la  seconde guerre mondiale, l’auteur  nous la montre à travers le quotidien d’un petit village de montagne … Pas de bombes, peu de sang…mais ce village sera-t-il pour autant épargné ? Au contraire, la petite et la grande Histoire s’entremêlant au fil du récit, personne n’en sortira indemne. Surtout pas Julien. Réquisitionné comme tous les hommes valides à cette époque, sa vie bascule lorsqu’il décide de déserter en sautant du train qui l’emmène au front. De retour au village et laissé pour mort, il commence à vivre une véritable partie de cache-cache. Du haut de son pigeonnier, il profite de ses  longues heures de solitude pour observer la petite vie tranquille du village et en particulier les allées et venues de Cécile, serveuse au café « Les tilleuls »...Elle sera l’une des seules à partager son secret…Bien loin du héros traditionnel, Julien parvient néanmoins à nous toucher par ses petites faiblesses tellement humaines. Tout autour de lui gravitent une série de personnages secondaires plus vrais que nature. La technique de l’aquarelle recrée une atmosphère d’époque : les couleurs chaudes, la petite jupe rouge à pois, les marcels, le pastis… autant de petits détails qui nous font remonter le cours du temps pour partager un bref moment de ce village. Le sursis, véritable objet d’art, à lire et relire sans modération…

 

Nabrissa

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"LE POUVOIR DES INNOCENTS" HIRN&BRUNSCHWIG

Parfois, quand on est seul au kot, il est bon de flâner parmi nos milliers de bandes dessinées à la recherche d'une perle rare qui aurait été trop longtemps oubliée. C'est ainsi que je suis tombé sur « Le Pouvoir des Innocents ». Je suis d'abord perplexe : le titre ne me dit rien, je ne connais pas les auteurs, le dessin ne me tente pas trop. Que la honte s'abatte sur moi : j'avais entre les mains un monument de la BD polar!

 New York, fin du 20ème siècle. En pleine campagne électorale, une flambée de violences embrase l'ensemble de la ville. Derrière l'explosion, un complot mafieux, des arrières pensées politiques et une mécanique bien huilée...

En dire plus serait en dire trop. Il t'appartient à toi, lecteur, de chercher ton chemin au milieu de cette intrigue complexe. Dès les premières pages, l'intrigue est mise en place pour ne faire que se développer jusqu'à un magnifique final. Aucun temps mort, rien que des surprises. Brunschwig écrit en véritable maître du roman noir : ambiance glauque, monde pourri, violence, et surtout ... suspense. Mais il pose aussi une question essentielle : où se trouve la frontière entre le bien et le mal?Si le dessin de Hirn est d'abord déroutant, et la colorisation carrément dérangeante, elle ne s'en bonifie pas moins au fil des albums pour aboutir à un final très réussi. Malheureusement, on peut déplorer un certain manque d'originalité. Aucun effet particulier ne vient appuyer toute l'intensité du scénario : pas de prises de vue surprenantes, pas de couleurs d'ambiance, pas de cadrage inattendu. Amateurs de grands complots, de polar, de bonne bande dessinée : lisez « Le Pouvoir des Innocents ». Et quand vous aurez fini, lisez « L'Esprit de Warren », du même auteur et dans la même veine.

 

Guerric

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"LES MALHEURS DE JANICE" VON GOTHA

Réjouissez-vous, avides lecteurs de BD, le chef d’oeuvre de Von Gotha est de retour dans notre bédéthèque, après un passage prolongé à l’Organe (sans mauvais jeu de mots !) ! Je vous présente donc « Les malheurs de Janice ». Plein XVIIIe, Janice, jeune femme désoeuvrée et débridée, comme il en existe tant d’autres à Louvain-La-Neuve, est livrée à l’appétit vorace d’un juge et de toute sa clique.Je ne peux pas en dire plus, de peur de briser les mythes, d’en dire trop, et de révéler la fin ! (je puis quand même dire que, si vous vous ennuyez à la lecture de cette BD, la venue de Wolf, le chien malicieux, à l’avant dernière page, devrait en ravir plus d’un, en proposant une alternative bestiale au juge. La vie pleine de rebondissement de Janice nous est poétiquement contée et délicatement dessinée par Van Gotha, passé maître dans l’art représenter la femme comme un objet… Le dessin est magnifique! Un crayonné d’une telle splendeur, et des couleurs tellement réalistes ! On s’y croirait, j’ai envie de dire ! Le scénario, quant à lui, est quand même assez classique pour une BD dans ce genre, et n’exploite pas toutes les possibilités qui lui sont offertes ! Tout n’est pas perdu, il y a du bon et du moins bon, et on attend la suite avec impatience ! Enfin, notons que cette BD n’est pas destinée au lecteur puritain, ou au lecteur mineur, les courts passages de nudité étant…croustillants

 

Yan dit " El conciergo"

 

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  • #1

    Buy Generic Viagra (jeudi, 07 juillet 2011 16:24)

    à l’avant dernière page, devrait en ravir plus d’un, en proposant une alternative bestiale au juge.


"MONSIEUR JEAN" BERBERIAN&DUPUY

Monsieur Jean est auteur. Dans l’attente passive d’inspiration, il déambule dans les rues de Paris entre ses amis, sa famille, son appart dans le cinquième, ses problèmes, ses conquêtes et ses interviews. En gros Monsieur Jean est trentenaire, n’a rien à foutre, et c’est la belle vie. Pour paraphraser Paulette Poulbot (gardienne d’immeuble) : « Monsieur Jean? Ha celui-là! On se demande ce qu’il fait de ses journées! ».
Sur 7 tomes (déjà!), on nous offre l’histoire de rien. Mais de ce rien se dégage quelque chose. Le personnage a quelque chose d’attachant dans sa simplicité, son humour pince sans rire, et sa difficulté à gerer une vie somme toute bien banale. Certains y verront fraicheur et originalité. Saluons toutefois les dessinateurs (qui sont aussi les auteurs puisque toute la BD est réalisé à quatre mains) pour l’originalité de leur dessin, avec des plans et une mise en couleur qui ne cessent d’étonner. Monsieur Jean, finalement, ce n’est pas le rire garanti, mais bien le repos, ponctué de deux-trois idées si bien tournées qu’on a envie de les noter. Idéal pour les lendemains de guindaille, mais dans le genre tranche de vie on préferera tout de même « Le combat ordinaire » de Larcenet. Quitte à comparer les deux sont disponibles au Kot BD!

 

Guerric

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